Maud est Auxiliaire Spécialisée Vétérinaire (ASV) depuis quelques années dans un cabinet vétérinaire. Retour sur son témoignage par rapport à son travail d’ASV, où elle nous dévoile ses meilleurs souvenirs comme ses plus mauvais.
Elle pense également que se former tout au long de sa carrière est indispensable pour rester à jour des techniques vétérinaires. Retour sur son témoignage, une interview improvisée entre 2 consultations sur sa vie d’ASV !
Retrouvez son témoignage en vidéo.
Vous formez-vous en continue depuis ?
Tout à fait, je suis les formations de WIZZVET ASV ainsi que des formations proposées par différents laboratoires.
La dernière que j’ai suivi, concerne les pathologies ophtalmologiques.
Comment est née votre vocation d’Auxiliaire Spécialisée Vétérinaire ?
Au début, je voulais suivre un Master d’éthologie. Devant le peu de débouchés proposés, j’ai préféré m’orienter vers le métier d’ASV. Ce qui m’a tout de suite plu, c’est le contact avec les animaux et la diversité des tâches dans ce métier.
Quels ont été les 3 moments les plus importants et joyeux de votre carrière ?
Le premier souvenir est la première fois où j’ai assisté à une césarienne. Il s’agissait d’une chienne. C’était formidable de voir la mère et ses chiots ensemble.
Le second moment a été celui où nous avons soigné un chiot abandonné. Nous avons pu le faire adopter et son propriétaire revient encore régulièrement pour tous les soins le concernant.
Le troisième moment a été celui où nous avons soigné une chatte. Elle était âgée et avait une occlusion intestinale. La chirurgie s’est très bien passée. Nous revoyons aussi régulièrement cette chatte et ça fait plaisir.
La relation client est également quelque chose de très important et plaisant.
Quels ont été les moments les plus tristes ?
Globalement, il s’agit de toutes les euthanasies que nous pratiquons. Nous sommes là dans ces moments difficiles pour gérer le client. L’accompagnement est fait de A à Z. Il faut faire face aux émotions des propriétaires et les soutenir jusqu’au bout. Mais ce ne sont pas les moments les plus courants, heureusement.
Quelle a été votre plus grande frayeur en commençant ce métier ?
Au début, j’avais un peu de mal avec la chirurgie, car je n’avais jamais vu comment cela se passait : les organes, le sang, etc. Cette ambiance et ce côté très médicalisé me mettaient mal à l’aise. Mais cela s’est amélioré avec un peu de pratique et l’aide du vétérinaire. Aujourd’hui, j’ai l’habitude et je me concentre sur les choses à faire. J’oublie tout ce côté angoissant de la chirurgie.
Quelles sont les connaissances les plus importantes que vous avez acquises ?
Il a fallu se former à tout ce qui est accueil téléphonique et prises de rendez-vous.
J’ai aussi appris sur tout ce qui est la contention des animaux pour les rendez-vous classiques mais aussi les examens complémentaires.
J’ai également acquis beaucoup de connaissances en assistant à des chirurgies, mais aussi après la chirurgie : surveillance anesthésique, surveillance du bon état de l’animal,…
Le métier est relationnel, technique et médical. Quel est selon vous la partie la plus importante ?
C’est un métier diversifié, qui regroupe un peu des trois côtés cités. Mais le plus important pour moi reste tout de même le côté relationnel avec les animaux, mais aussi les clients.