Le métier d’ASV
L’ASV peut travailler dans un cabinet, une clinique ou un hôpital vétérinaire. En fonction de la structure et des moyens dont disposent celle-ci, ses tâches peuvent être plus ou moins variées. L’ASV peut être à la fois bras droit du vétérinaire qu’assistant en chirurgie en passant par secrétaire médical et vendeur !
Il est le premier contact avec le client. Il est chargé de gérer le planning et d’accueillir la clientèle. Mais beaucoup de clients oublient que le métier d’asv ne s’arrête pas là ! L’auxiliaire vétérinaire est parfaitement capable de conseiller le client sur un produit ou un traitement particulier à apporter à son animal de compagnie. C’est également lui qui va préparer la réalisation de certains soins (nettoyage, désinfections), assister le vétérinaire pendant certains soins et actes chirurgicaux et assurer la surveillance post-opératoire.
Un bon ASV doit avoir des connaissances en biologie animale et dans le domaine sanitaire. Il doit savoir faire preuve de sang-froid afin de pouvoir gérer les imprévus, les urgences… et les clients difficiles ! Du fait de sa casquette de vendeur, avoir un sens commercial, relationnel fait également partie des compétences appréciées chez l’ASV.
Les points forts du métier d’ASV
Le métier d’ASV fait partie des rares « métiers passion » qui permettent de vivre décemment. Si vous hésitez encore à vous lancer dans cette profession, nous vous proposons de découvrir les 5 principaux avantages à devenir ASV.
Travailler avec des animaux
Le premier intérêt de travailler en tant qu’ASV est bien sûr le contact quotidien avec les animaux. Pour autant, il ne s’agit pas de les câliner toute la journée, mais de réaliser tout le travail de soin autour d’eux.
L’absence de routine
Chaque jour est différent. Même si les types de tâches sont similaires, chaque cas reste unique ! Les animaux ont tous leur propre histoire, leurs maladies, leurs blessures. Certains jours peuvent être chargés avec des urgences médicales et d’autres sont plus calmes. Mais une chose est sûre, la routine n’existe pas !
Se sentir utile
Le métier d’ASV est d’abord relationnel. L’Auxiliaire Spécialisé est celui par qui passe les clients. Il est souvent aux premières loges. Les clients lui confient leurs inquiétudes, mais aussi leurs joies. L’Auxiliaire Spécialisé Vétérinaire est là pour rassurer et soutenir en cas d’euthanasie ou autres tragédies. Il lui faut du sang-froid et du calme pour apaiser les clients, les animaux et gérer la situation.
Mais il est aussi là pour sauver les animaux, et les clients le remercient chaleureusement !
Sans les ASV, le vétérinaire serait bien dépourvu. Ce n’est pas sans raison qu’on dit des ASV qu’ils sont les bras droits de leurs vétérinaires.
La possibilité d’apprendre en pratiquant
Il est parfaitement possible d’intégrer une clinique vétérinaire sans avoir suivi une formation ASV officielle au préalable. Il faut pour cela vouloir apprendre et être capable de se remettre en question. Il est recommandé d’acquérir très rapidement de solides connaissances sur le comportement, la nutrition, l’hygiène, les soins principaux des animaux, et sur les examens médicaux afin d’être rapidement efficace. De toute évidence, la formation continue rend ce métier plus fascinant encore. Chaque jour apporte de nouvelles connaissances.
Le fait de voir des situations originales
Il est possible de voir certains animaux rares, mais aussi des cas très particuliers. Et il n’y a pas plus grand bonheur que de voir les animaux dont on s’est occupé guérir de maladies graves !
Les débouchés
Si de nombreuses professions ou corps de métiers sont en train de disparaître, l’ASV peut continuer de regarder l’avenir avec sérénité. Il y a des débouchés pour les ASV ! Dans un monde du travail qui réclame de la polyvalence, l’ASV a plusieurs cordes à son arc dans le secteur animalier. Les débouchés existent aussi bien en cabinets, cliniques ou centres hospitaliers vétérinaires. Être ASV, c’est également pouvoir travailler dans d’autres secteurs animaliers comme les refuges ou les animaleries, voire les parcs animaliers.
De plus en plus d’animaux à soigner !
C’est un fait : les animaux de compagnie ont toujours été appréciés et le sont encore aujourd’hui. Leurs propriétaires sont prêts à beaucoup pour que leurs compagnons restent en forme. C’est un métier qui reste important et très utile. L’ASV est au centre de la prise en charge des animaux entre le propriétaire et le vétérinaire.
Malheureusement, les animaux de compagnie tomberont toujours malades, auront toujours des accidents. Pour les soigner et les guérir, il faut continuer à former des personnes motivées et compétentes. C’est une des grandes raisons qui font qu’il existera toujours des débouchés pour les ASV !
L’évolution des réglementations
C’est aussi une des clés du métier d’ASV. On l’a vu, c’est un métier d’avenir, mais qui est appelé à de grands changements. Les enjeux autour de la protection de la santé publique, en particulier en rapport avec la sécurité sanitaire des aliments et les nouvelles normes en cours sont toujours plus importants. La profession d’ASV évolue et tend vers un aspect beaucoup plus qualitatif et respectueux de l’environnement également.
Le métier d’ASV est également plus protégé aujourd’hui. La réglementation se charge davantage de la protection du salarié(e) ASV. Pour plus d’info, n’hésitez pas à lire les règles de prévention et de protection.
Témoignage
Maud est Auxiliaire Spécialisée Vétérinaire (ASV) depuis quelques années dans un cabinet vétérinaire. Elle nous dévoile les meilleurs et les pires moments qu’elle a été amenée à vivre dans ce métier.
Quels ont été les 3 moments les plus importants et joyeux de votre carrière ?
Le premier a été la première fois où j’ai assisté à une césarienne. Il s’agissait d’une chienne. C’était formidable de voir la mère et ses chiots ensemble.
Le second moment a été celui où nous avons soigné un chiot abandonné. Nous avons pu le faire adopter et son propriétaire revient encore régulièrement pour tous les soins le concernant.
Le troisième moment a été celui où nous avons soigné une chatte. Elle était âgée et avait une occlusion intestinale. La chirurgie s’est très bien passée. Nous revoyons aussi régulièrement cette chatte et ça fait plaisir.
La relation avec les clients sont également quelque chose de très important et plaisant.
Quels ont été les moments les plus tristes ?
Globalement, il s’agit de toutes les euthanasies que nous pratiquons. Nous sommes là dans ces moments difficiles pour gérer la relation avec le client. L’accompagnement est fait de A à Z. Il faut faire face aux émotions des propriétaires et soutenir les clients jusqu’au bout. Mais ce ne sont pas les moments les plus courants, heureusement.
Quelle a été votre plus grande frayeur en commençant ce métier ?
Au début, j’avais un peu de mal avec la chirurgie, car je n’avais jamais vu comment cela se passait : les organes, le sang, etc. Cette ambiance stérile et ce côté très médicalisé me mettaient mal à l’aise. Mais cela s’est amélioré avec un peu de pratique et l’aide du vétérinaire. Aujourd’hui, j’ai l’habitude et je me concentre sur les choses à faire. J’oublie tout ce côté angoissant de la chirurgie.
Quelles sont les connaissances les plus importantes que vous avez acquises ?
Il a fallu se former à tout ce qui est accueil téléphonique et prises de rendez-vous.
J’ai aussi appris la contention des animaux pour les rendez-vous classiques, mais aussi les examens complémentaires.
J’ai également acquis beaucoup de connaissances en assistance à la chirurgie, mais aussi après la chirurgie : surveillance anesthésique, surveillance du bon état de l’animal…
Le métier est relationnel, technique et médical. Quel est selon vous la part la plus importante ?
C’est un métier diversifié, qui regroupe un peu des trois côtés cités. Mais le plus important pour moi reste tout de même le côté relationnel avec les animaux mais aussi les clients.
Merci pour votre commentaire Lana. La formation « La Nurserie » est bien certifiante. Elle est également certifiée par Qualiopi et est reconnue par les Docteurs Vétérinaires.