Florence Desachy est vétérinaire dans un cabinet en région parisienne. Elle est la formatrice référente de la formation de La NURSERIE, et rédactrice du guide des ASV aux éditions Med’Com. Elle a aussi participé et co-construit la formation en e-learning de La NURSERIE avec les équipes techniques. C’est elle que vous retrouverez dans les vidéos de formation pour devenir AASV ! Elle nous présente sa vision des ASV et de leur travail d’assistance aux vétérinaires.
Quelle est l’importance du travail de l’ASV ?
Pour Florence Desachy, les ASV sont des soutiens de premier ordre pour les vétérinaires. Ils portent l’image de la clinique vis à vis des clients. Ce sont eux qui seront les premiers contacts avec les propriétaires d’animaux, que ce soit au téléphone ou en salle d’attente.
Pour citer Florence Desachy : “si le premier contact est mauvais, le reste ne sera pas bon non plus ! ”.
En quoi l’ASV est indispensable au vétérinaire ?
C’est un soutien non-négociable pour effectuer les tâches quotidiennes. Il réalise les actes techniques, les examens complémentaires comme les radiographies, les prises de sang, … Il faut aussi qu’il sache tenir un animal, il est censé connaître tous les différents appareils de la clinique. Enfin, il est d’une aide indispensable pendant les actes chirurgicaux.
L’ASV est en relation avec les clients, mais il entretient également une relation très forte avec le vétérinaire.
Quelles sont les qualités pour devenir ASV ?
Il faut avoir tout un ensemble de qualités pour assister un vétérinaire. Il faut pouvoir bien accueillir les clients et donc savoir bien se présenter. Il faut savoir être patient, mais aussi savoir écourter certains appels téléphoniques poliment lorsqu’il y a des urgences. Enfin, la technique est indispensable. Il faut pour cela connaître la théorie et savoir l’appliquer dans la pratique.
Lorsque la clinique est assez grande, il faut aussi pouvoir faire état d’un bon esprit d’équipe.
En quoi l’enseignement théorique est important pour le travail d'ASV ?
Il faut connaître les bases de l’enseignement théorique pour répondre aux clients. Savoir de quelle race on parle, ainsi que conseiller une alimentation spécifique à un propriétaire est une des tâches du travail d’ASV. Il est important de savoir répondre aux propriétaires pour pouvoir les conseiller au mieux et surtout établir une relation de confiance avec eux.
Reconnaître l’anatomie des animaux pour pouvoir faire les bons examens est important. Par exemple, dans le cas d’une radiographie, il faut bien positionner les membres pour avoir une bonne visibilité.
Il faut connaître la physiologie des animaux pour pouvoir conseiller une alimentation adaptée. Il faut connaître les pathologies pour les comprendre et surtout répondre aux clients sans pour autant remplacer le vétérinaire.
Quels sont les avantages d’une formation en ligne pour les débutants ?
Cela permet surtout une flexibilité aux apprenants. Ils vont à leur rythme.
Aujourd’hui on peut apprendre en présentiel ou en ligne. L’important est d’acquérir des connaissances de qualité, peu importe le lieu.
La formation La NURSERIE est destinée à vous apprendre les bases théoriques pour que vous puissiez les appliquer directement lors de vos stages. Vous aurez aussi l’occasion de faire des auto-évaluations et des exercices ludiques et interactifs pour apprendre et retenir les notions essentielles à appliquer en pratique.
Et la formation continue ? L’ASV en a-t-il besoin pour son travail ?
Je suis formatrice chez WIZZVET ASV en formation continue également. La formation est nécessaire tout au long du cursus d’un ASV. De nouvelles techniques apparaissent régulièrement. Il faut rester à jour pour satisfaire les clients et prendre soin de leurs animaux.
Pourquoi vous engagez-vous de façon aussi active dans les formations ASV ?
Je trouve que le travail d‘ASV est important et pas assez valorisé. Le niveau technique a beaucoup augmenté depuis, surtout avec le regroupement des vétérinaires. Il est donc important pour tout le monde que les ASV se forment. L’ASV a un rôle aussi important que l’infirmière chez les êtres humains !
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